Construit à Florence en 1566, le corridor Vasari relie le Palazzo Vecchio au Palais Pitti.
Il porte le nom de son maitre d’œuvre, le peintre, architecte et écrivain Giorgio Vasari*.
L’œuvre de Vasari est immense et mérite un article à elle seule.
Cet article est en préparation et sera publié prochainement.
Aujourd’hui nous nous consacrerons au célèbre corridor…
En 1537 Cosimo 1er de Médicis règne sur Florence.
Il dirige la ville d’une main de fer décevant ceux qui voulaient l’enfermer dans ses deux passions : la chasse et l’oisellerie.
Quelques mois après, il concentre tous les pouvoirs entre ses mains et devient maître absolu de la ville, tout en restant l’allié fidèle de Charles-Quint.
En 1540, Cosimo 1er quitte le palais Médicis pour s’installer au Palazzo Vecchio.
Après la conquête de Sienne, il épouse Eléonore d’Autriche, l’une des filles naturelles de Charles Quint, qui acheta le palais Pitti, situé sur l’autre rive de l’Arno proche des jardins Boboli.
Le couple s’y installa en 1561.
Confrontés à des problèmes de sécurité et craignant pour sa personne Cosimo fit appel à Vasari, alors occupé à la construction des Offices, et lui demanda de construire un couloir aérien reliant les deux palais.
Ainsi les Médicis pourraient circuler librement entre leurs différents palais sans être mélés à la foule et éviter les éventuels attentats.
Commencé en 1566, le corridor fut terminé en cinq mois au lieu des cinq années prévues.
Il fut inauguré par le mariage de l’héritier de Cosimo, François Ier de Médicis.
Le fils de ce dernier, Ferdinand Ier, ajouta au Corridor un balcon ouvert sur la nef de Santa Felicità, d’où il pouvait assister à la messe sans être vu.
Le corridor part du palazzo Vecchio, traverse les Offices, enjambe l’Arno (le fleuve qui traverse Florence) serpente sur 1 km dans la ville avant d’arriver au palazzo Pitti.
Sur le trajet les Médicis passaient au dessus du Ponte Vecchio.
Les boutiques abritaient à l’époque des bouchers et des poissonniers.
L’odeur était forte et montait vers le corridor.
les Médicis demandérent la fermeture de ces boutiques qui furent remplacées en 1593 par des joailliers et orfèvres.Une première dotation par le cardinal Leopoldo de Médicis, fils cadet de Cosimo, le Corridor fut enrichi par plus d’un millier de tableaux, ajoutant aux disciples du Caravage une fabuleuse collection d’autoportraits de peintres, qui devait s’allonger à travers le temps. Lorsque la dynastie des Médicis s’éteignit en 1737, les nouveaux Ducs de Toscane continuèrent à l’enrichir jusqu’à la fin de l’indépendance florentine, en 1799.Quand Florence devînt capitale éphémère d’Italie (1865-1871), le roi Victor Emmanuel II céda à la ville le Corridor, d’abord réservé à son usage privé.
En août 1944, alors que la Wehrmacht avait bloqué les Alliés sur l’Arno, en faisant sauter tous les autres ponts, la Résistance italienne utilisa le Corridor pour communiquer avec les partisans de l’autre rive.
L’épisode est illustré par Roberto Rossellini dans un de ses plus grands films, PAISA (1946).
Vue à l’intérieur du corridor.
Voici quelques autoportraits parmi les centaines qui ornent le corridor Vasari :
L’autoportrait figure du peintre par lui-même (autoritràtto en italien), est un exercice que rarement les auteurs de peinture n’ont pas essayé. Le genre est certainement très ancien, mais c’est à la Renaissance qu’il prend vraiment son essor, lorsque l’individu devient en soi un centre d’intérêt majeur.
Vasari lui-même
Rembrandt autoportait à 63 ans – huile sur toile 1969
Raffaello
*Souces Wikipedia
Volà quelque chose que je n’ai pas visité encore. la prochaine fois peut-être.
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Florence …..J’en garde un magnifique souvenir!
Bises Paola
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Coucou Paola
Je reconnais bien cette ville magique, que j’ai fait en long et en large. Si on aime la culture, il faut faire Florence et voir tous les musées. MAGNIFIQUE….tout simplement 😛
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Bonsoir Paola,
C’est sympa de vouloir nous faire découvrir aussi ton charmand pays.
Bises en te souhaitant une bonne soirée,
Christian
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C’est sensationnel, cet endroit, dis donc ! je ne suis jamais allée à Florence, et c’est une erreur !
Bises et bonne soirée
Hélène
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Un endroit où je ne suis jamais allée, mais que j’aimerais bien visiter un jour…
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Complimenti Paola, un post molto interessante! Incredibile che sia stato completato in soli 5 mesi! A presto.
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Florence et ses beautés, magnifique reportage….merci de ta visite
Bises
Françoise
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J’aimerais bien faire clic et être là bas!
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de l’Italie je ne connais que la cote sud, mais je ne désespère pas d’y aller un jour Bon lundi 😆
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Ton blog me rappelle de beaux souvenirs. J’ai passé de chouettes vacances en toscane… Florence, Sienne… Des villes magiques. Merci de nous montrer ces belles choses.
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quel magnifique reportage, on apprend tellement sur ce très beau blog..Plein plein de bisous ensoleillés !
Lydie 😆
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M-a-g-n-i-f-i-q-u-e Florence et ton reportage.
Merci
Auramaga
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Pour pouvoir visiter le « couloir » il faut être membre d’une association culturelle ou autre, il est fermé aux hordes de touristes par mesure de sécurité
bises
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Merci pour ce beau reportage sur Florence que je ne connais pas encore mais que j’aimerais découvrir !
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Ce dédale de couloirs est impressionnant. Comment pouvait-on construire de telle merveille architecturale ? C’est hallucinant la longueur de ces corridors.
Bisous et bonne soirée, Doria
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Ton article est fort interessant…et je m’étonne que les Allemands en 44, ne se soient pas doutés du stratagème du corridor, en ne l’ayant pas fait sauter lui aussi..C’aurait été fort dommage…quel génie ils avaient ces Médicis, et quelles splendeurs ils ont fait en Toscane et particulièrement à Florence…Merci pour ce moment de visite et d’histoire..bisous Paola, à bientôt 😛 😆
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OOh ! Quelle merveille!
Bonjour ma petite Paola, merci de tout coeur pour ton message et ces compliments! (venant de toi c’est tellement flatteur!!!).
J’adorais le corridoio vasariano et cette impression de secret / de passage secret! Je ne l’ai malheureusement jamais visité, il n’y avait que 3 jours par an où l’on pouvait (à l’époque où je vivais à Florence) et ça tombait en plein examens!
Ah! d’ailleurs! Mon prof d’histoire du droit médiéval, en Italie m’a dit que le Corridoio Vasariano était en réalité le premier exemple de véritables « bureaux » en ce qu’on communiquait mieux en ne passant pas par la ville, mais par ces couloirs « raccourcis »! Ainsi Cosimo aurait été le véritable premier homme d’affaires à comprendre ce besoin de rapprochement des entités qui réfléchissaient 😉
Petite page culturelle à 8H40 du matin!
J’aime tellement ce blog!!
J’adoooore ce blog!!!! Vraiment! les photos, les recettes, les pages culturelles!
Tu es incroyable Paola!
Merci!
Bises
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Une merveille vue seulement à la télé pour moi !!!!
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Magnifique photo !!! 😀 J’adore l’Italie !!! Une splendeur 😀
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Merci pour la découverte de toutes ces beautés.
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C’est passionnant j’aime l’histoire contée comme tu le fais, je reviendrai assurément et pour rendre ça plus pratique, je te met en lien chez moi!! c’est magnifique j’aimerais visiter cette ville et ses trésors
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Paola, je suis allée trois jours à Florence, et je suis passée sur le ponte Vecchio qui surplombe ll’Arno… Le couloir de Vasari » le long des rives où l’Arno souriant coule.. » Lord Byron 1821
et l’on fit des fêtes le long de l’Arno
bises Paola…
loula
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Trés bel article qui donne envie d’aller visiter ce magnifique lieu. A bientôt Paola.
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j’suis pas un lapin Paola . LOL et en plus mon mot est RIDE re LOL .
je sais que j’ai 50 ans mais quand même !!!!!!!!! RIRE .
dommage que je peu pas te mettre une image reflet .
bisous
berp 😛
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Apparemment on est plusieurs à avoir le même mot à « recopier », j’ai « ride » aussi ! Je ne suis jamais allée en Italie et donc bien entendu jamais à Florence. Ca restera un de mes regrets, mais bon !……….Je me console avec la cuisine de ton pays et tes recettes font merveille ! Je t’envoie des gros bisous
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Magnifique, je ne connais pas, j’espère que je pourrais aller à Florence un jour, ce corridor est une splendeur, heureusement que les allemands ne l’ont pas détruit. bisous
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très intéressant article .J’avais vu un reportage à la télé qui montrait ce magnifique corridor qui jélas ne se visite pas !
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Bonsoir Paola,
Je passe en coup de vent, car depuis 3 jours sur O-B tout va dans les sens. Ca bug, ça bug ! Je repasserai te lire, à tête reposée, plus tard.
Bises et à très bientôt.
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quan dje vois une photo de la toscane, je ne rêve que d’une chose : y retoutrner le plus vite possible…
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J’ai vraiment adoré le Ponte Vecchio sous un ciel bas et lourd ! Se promener sur les bords de l’Arno fut vraiment un moment délicieux :
http://tietie007.over-blog.com/article-6010561.html
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J’en apprends encore un peu plus sur la Toscane. Ton article me donner envie d’aller la visiter.
En réponse à ton com: Mes problèmes informatiques semblent résolus. J’espère que cela va durer.
Bises et bienôt, Paola.
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Tes photos sont magnifiques !
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c’est un article d’une richesse folle que tu as fait là !
on apprend des tas de choses grace à toi.
c’est passionnant.
merci
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merci pour ces articles forts intéressants, je crois qu’à Florence il existe le syndrome de STENDHAL.
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De bien belles choses sur ce Blog… Je me permets de compléter par les photos de paysages toscans que j’ai pu réaliser au cours de mes trois séjours (mais il y en aura d’autres assurément), dans la région de Sienne….
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Ah je savais bien que vous aviez prise cette photo des Uffizzi, puisque j’ai quasiment la même, mais de la brasserie tout en haut …
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Dominique tu as raison…d’ailleurs j’ai écrit un article sur le sujet que tu pourras lire quelques pages avant si tu le souhaites. 😉
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Rivedere Firenze, un piacere grande. Passionnée par la Toscane et l’Italie, j’ai découvert ton site avec bonheur et gourmandise. Merci pour ces précisions historiques et ces magnifiques photos qui me font rêver à chaque fois. Un très beau travail, faire découvrir une si belle région (j’oserai dire la plus belle d’italie 😉 ) est une merveilleuse idée que je ne peux qu’applaudir). Toute mes félicitations et bonne continuation, je reviendrais sur ton blog reprendre un peu de ces incomparables couleurs toscanes.
Marie-Lise
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Oh la la ! cela donne envie. Quand est-il ouvert ?
Merci
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Je suis un passionné de Florence et de la Toscane. Je viens de publier un roman historique intitulé » LE SECRET DES TOSCANS » aux éditions L’HARMATTAN site : http://www.harmattan.fr
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J’ai bien aimé votre site. je vous signale la parution récente chez L’HARMATTAN de mon roman » Le secret des Toscans » dans lequel cette bele province tient une bonne place.
JM. lecocq
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paola Reply:
septembre 4th, 2009 at 10:28
Vous pouvez voir ce livre en cliquant sur le lien suivant :
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=result
chercher ensuite : le secret des toscans
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